dimanche 15 juin 2014

Un petit retour de manivelle sur la Granit' Montana Utlime 2014



Bon je sais, c’est du passé, mais il fallait quand même que je fasse un petit gros CR sur cet évènement qui aura monopolisé beaucoup de mon énergie pendant une année.



Flashback : L’édition 2013 s'était terminée au bout de 18 Kms avec un retour en ambulance et trois côtes fêlées. S'en était suivi une longue période où les regrets se mélangeaient à un sentiment d'une incroyable frustration. En juillet, quelques randonnées pédestres dans la montagne Corse ont finies par chasser mes idées noires, et m'ont permis de rebondir sur mon nouvel objectif, finir la GMU 2014.
Les 18 kilomètres m'avaient clairement montrés la voie, il fallait tout reprendre à zéro, les 3 ans de VTT en mode «Rando-Pas bobo » m'avaient tiré vers le bas et souligné un niveau technique trop faible pour une telle épreuve.

- Septembre/Décembre : programme de remise à niveau sur HT, un peu de route et des sorties dominicales en VTT, en forêt de Fontainebleau principalement. Du VTT typé Ludo-technique, avec au programme rochers, racines, singles en devers, montées impossibles et descentes typées Granit, tout cela sous l’égide du Team KHS91 avec JP son traceur en chef et quelques copains (Bastien, Alain, Xav et Jo) accros au mode free-ride.
- Janvier/Juin : Début d'un programme structuré de 6 mois avec 6-8 H/Sem. Le HT pour le travail spécifique (fractionné, PMA, vélocité, force) de la route en Janvier et Février pour le foncier avec mes amis routards du club de l’AAOC et toujours du technique VTT avec mes potes du Team KHS91. Malheureusement début février, alors que le travail en force devait commencer, une méchante pubalgie va stopper mon entrainement pendant 6 semaines (MTP au programme et rééducation) une selle inadaptée sur mon HT aura eue raison de mes adducteurs, ce problème va retarder mon programme et m’inciter à supprimer le travail spécifique en Force qui me manquera un peu par la suite.
Mi-avril : premier test au Roc Trespouzien, quasiment tous les Graniteux de la Team sont présents,  on  y retrouvera au départ des GO d'Ambazac, JM (Pedalator) et Mary (sa femme) qui malheureusement pour elle se fracturera la malléole lors d’une chute et compromettra son début de saison. Lors de ce Raid les sensations furent bonnes, les progrès étaient évidents, physiquement et techniquement, il manquait juste un peu de foncier et de résistance. Ça tombait bien car j'enchainais 15 jours d'entrainement sur les routes varoises où je vais parcourir 900 Kms pour près de 10000 de D+.
Ce raid m’aura aussi définitivement convaincu que mon Gd Canyon un semi-rigide de 9kg300 était trop usant et que le Nerve orienté Rando/Trail de 12kg400 n’était pas adapté aux raids à fort D+. Dans la foulée je commande chez Canyon un cadre nu  Lux CF 19’’, en espérant que celui-ci arrive avant la GMU. Il arrivera fin Mai, les trois premières sorties me permettront de mesurer l’efficacité du vélo. La vente du cadre du Gd Canyon et de la fourche Fox  m'a permis de réinvestir une partie de la somme récupérée dans l’achat d’une  RockShox SID XX WC 29’’, quel plaisir de retrouver le fonctionnement d’une RS, le fonctionnement du Terralogic de chez FOX ne m'ayant jamais emballé. Le LUX CF préparation GMU avec mono-plateau de 26, K7 en 11-42 + Reverb II, affiche avec les pédales un poids de 10Kg680.

Jusqu'à mi-juin, je vais suivre mon programme à la lettre entre séance de HT, route, rando rythmée ou Raid VTT by JP. Lors des dernières sorties, alors que tout le monde monte en puissance, chacun y va de sa petit intox pour tester le niveau de l'autre, sacrés moments, presque jubilatoires, sauf peut-être Benoit , qui a une façon bien à lui de s’entrainer, maçonnerie et mécanique au programme ?!!!



Enfin le grand jour :
Samedi 14 juin 13h45 : Jean-Pierre, Benoit  et Seb passent me prendre dans un mini-bus prêté par PSA (merci JP) et nous voilà partie direction Saint-Sylvestre que nous atteindrons vers 17h45. Durant le voyage les discussions vont bon train, sur la stratégie de course, les entrainements de chacun, le plaisir de se retrouver pour participer à une telle épreuve, un peu de stress pour Seb (première participation) et moi (on ne se refait pas) tout ce mélange crée  une étrange ambiance, qui me rappelle l’époque où je participais à ce type d’épreuve avec le club PSL-Bike. Depuis une semaine j’ai quelques inquiétudes, j’ai mal aux jambes et les douleurs (faibles) aux adducteurs se sont réveillées, j’essaie d’étendre les jambes, mais la place est limité aux places arrières.
Arrivé sur le site du départ, je croise Stéphane de l’organisation qui me félicite d’être de nouveau inscrit pour la course et me souhaite bonne chance; il faut dire que nous avions papotés pendant plus de 3 heures sur la ligne d’arrivée en 2013. Nous retrouvons Bastien, Alain, Hervé, David et sa copine, ainsi que Jean-Marc et Mary encore convalescente mais prête à en découdre avec des pédales plates ?!!, Cette nana est une guerrière (respect madame), malheureusement elle ne pourra pas défendre son titre cette année. Nous récupérons nos dossards, faisons une petite reco de la première descente pour Seb, qui découvre, puis filons vers notre hôtel.
Le soir nous avons tous rendez-vous dans une magnifique auberge « le clos des cèdres » (merci Mary), qui s’avéra être une excellente table, nous retrouverons toute l’équipe plus JM et Mary, le repas de type gastronomique n’est pas forcement habituel pour des sportifs, grâce aux conseils avisés de mon fils, passionné de nutrition, je sais que les réserves de glycogènes doivent êtres faites les jours précédent. La veille il faut juste manger équilibré, bon là c’est mal partie foie gras au menu, je vais laisser la moitié à mon voisin de peur d’être un peu chargé, mais tout le reste sera d’une excellente facture avec des produits frais, arrosé d’un verre de vin rouge (St Estèphe je crois). Retour à l’hôtel vers 23h00, faut pas trainer on a du pain sur la planche le lendemain.
Au réveil, je prépare mes affaires, mes petits sachets de poudre pour remplir le CamelBack et tous mes tubes de gel, je file à 6h30 dans la salle du petit-déjeuner, je suis le seul de l’équipe à cette heure, comme d’habitude le stress et l’heure matinale me bloque un peu et il faut que je me force à manger. Café, cake sportif à la banane fait maison en évitant les aliments à l'indice glycémique élevé, sinon gare au pic de glycémie et au coup de moins bien qui peut arriver dès le début de l'effort. Après avoir réglé la note et chargé les vélos dans le mini-bus nous prenons la direction de Saint-Sylvestre. Je sens le stress monter, nous somme à 1 heure du départ et après une année d’entrainement, je ne peux pas, ne pas aller au bout. « J’ai la PRESSION »


Mon objectif : FINIR en moins de 9h00 et prendre du plaisir
Ma stratégie :
sur les conseils de Benoit spécialiste des Raids : monter d’une dent pour mouliner un peu plus que d’habitude, sur les parties très pentues descendre du vélo plutôt que de vouloir monter coute que coute sur le vélo, en générale la débauche d’énergie est disproportionnée par rapport au gain.
Sur le début de course : maitriser mon cardiaque il me faut 45 minutes pour placer mon cœur,  j’ai décidé de rouler au cardio en évitant de dépasser trop souvent le seuil aérobie, je règle l'alarme de mon Garmin sur 170 Bpm.
Rouler avec JP (si possible) en début de course : double finisher, nous avons un niveau très proche avec chacun nos qualités, redoutable grimpeur dans le technique et les montées impossibles et meilleur dans les descentes trialisantes.  Pour ma part rythme de roulage supérieure et plus à l’aise dans les descentes rapides.
Et surtout : ne pas prendre trop de risque pour ne pas tomber et se blesser.

Arrivé au parking, chacun prépare son vélo, Benoit et JP m’interpellent quand ils me voient vérifier la pression de mes pneus (l’année dernière la valve m’étais resté dans les mains à 10 minutes du départ), mais c’est plus fort que moi cela fait partie du rituel. Nous sommes à 15 minutes du départ, je décide d’aller m’échauffer un peu, j’arrive au départ tout le monde est déjà en place et je vois juste Benoit qui me cherchait avec Hervé juste devant, Oups je n’arrive même pas à voir mes autres compagnons, Benoit me montre JP qui s’est placé dans le milieu du peloton, il est loin et je sais qu’il va faire l’effort pour ne pas trop être bloqué sur le départ, on verra bien …..
Un petit retard de 5’ pour un problème de dérailleur chez un élite, mon échauffement n’aura servi à rien sauf peut-être à faire disparaitre mon mal de jambe, j’en profite pour compléter mon alimentation en entamant une barre énergétique. Décompte des secondes 5,4,3,2,1..GO
Devant ça part comme des balles, c’est parti premier coup de pédales, je vois au loin JP avec son maillot reconnaissable, « merde avec les bouchons ça va être dur de le recoller surtout qu’il démarre toujours fort le bougre ces derniers temps ». Devant ça n’avance pas, je fais la bordure gauche et remonte la fin du paquet sans trop forcer, je double Benoit et essaye de me frayer un chemin dans le peloton, ça commence à frotter, j’écarte les coudes et force un peu le passage au centre, voie royale en une centaine de mètres je vais doubler un gros paquet de concurrents, pour me retrouver à portée de vue de JP, on vient de plonger dans le premier single reconnu la veille, et là des cris et tout le monde à l’arrêt, ça a frotté dur et un gars est tombé face contre le granite, la tête ensanglantée, les yeux hagards, premiers OUT de la course, ça me rappelle de mauvais souvenirs et je me dis « pas de risques inutiles , on joue pas le podium, il y a le temps». Sur le coup JP a disparu, je repars, je sais qu’il va me falloir 45’ pour placer mon cœur, je surveille donc mon cardio, l’alarme se déclenche déjà sur certaines grimpettes, mais rien de grave, d’autant plus que le taux d’humidité est bas (une de mes craintes), d’ailleurs le terrain est particulièrement sec. Les premières descentes passent sans problèmes, même si comme évoqué par Mary le stress du début de course me crispe un peu. Très vite et à ma grande surprise je recolle JP qui roule aussi en mode raid, on va pouvoir rouler ensemble comme prévu. En me voyant il me lance avec une certaine pointe d’humour «  colle pas les gars devant toi (chute GMU 2013) et  parle à personne (chute Roc Trepouzien) ».
Les grimpettes et les descentes s’enchainent, je ne suis pas complètement relâché et je fais quelques refus sur certains passages, bien souvent dus à des concurrents en mode « pedibus » dispersés sur la trajectoire. Le travail de cet hiver porte ces fruits et peu de passages nous résistent maintenant que le peloton s'est étiré, bien aidé sur certains secteurs par la tige de selle télescopique. Sur ce début de course, nous verrons de belles gamelles chez certains concurrents manquant sérieusement de technique, je vois de temps en temps JP accélérer dans les grimpettes pour éviter de se faire bouchonner dans la descente suivante. Mon cardio est placé mais je commence à ressentir un léger vertige «merde pas ça », je suis sujet à ce problème, mais je ne l’avais jamais eu en vélo ?!! En bas d’une rupture de pente, je retrouve JP, qui vient de prendre une boite sans gravité, en train de chercher son GPS qui a giclé de son socle, nous allons chercher l’appareil pendant 10’ en vain (il sera retrouvé par l’organisateur présent en bas de la descente).
Nous arrivons au premier ravito (Kms 19), on se restaure et JP bricole un peu suite à sa chute. Les conditions sont parfaites, température de 20° quelques passages nuageux et un terrain sec. Tous les indicateurs sont au vert, aucune douleur aux jambes, et mes légers vertiges ont l’air de diminuer. Nous repartons au bout 5’, JP ouvre la voie, nous ne sommes plus gênés et le plaisir est total sur ce magnifique parcours. La fréquence de pédalage est bonne, les montées s’enchainent sans problème, et quel panard dans les descentes, avec alternance de single pleine pente,de marches et de virages pris tout en dérapage. Sur ce secteur je vais me rendre compte que l’utilisation des 100mm de ma tige de selle télescopique déséquilibre le vélo, à partir de là je ne vais plus utiliser qu’une partie du débattement, ce qui m’apportera un bien meilleur contrôle. Sur un faux plat, Alain nous dépasse ?!!! Je pensais qu’il était devant, vu le niveau du garçon dans les descentes, il a certainement préféré partir plus cool vu son état fébrile de ces derniers jours. Je me jette dans sa roue, je sens que je pourrais suivre son rythme sans difficulté, mais j’ai une feuille de route et je vais m’y tenir le chemin est encore long, je laisse donc Alain s’éloigner. A partir de là nous roulerons sur un rythme un peu plus soutenu, chacun de nous imprimera le train au grès du profil du terrain, mes léger vertiges ont totalement disparus,  c'est bon pour le moral. Le vélo fonctionne à merveille, aucun problème de transmission le mono-plateau de 26  couplé à la cassette 11-42 est parfaitement adapté à la situation et le rendement du vélo est au top, aidé par ma nouvelle fourche qui fonctionne à merveille, alors que les 100mm de débattement ont été utilisé à plusieurs reprises. Je vais lâcher JP sans m’en rendre compte et finir cette seconde partie seul.
Arrivé au second Ravito (Klm 38), je grignote un peu, fini ma barre énergétique commencée avant le départ, recharge un mon CamelBack. Oups !!!! je me rends compte que je ne me suis pas assez hydraté, j’ai dû consommer 1 litre depuis le départ, je peste un peu en espérant ne pas le payer un peu plus tard. En attendant JP, je discute avec Steph de l’organisation et lui fait part du plaisir que je prends à rouler sur leur terrain de jeu, il me dit que cette année c’est l’hécatombe déjà trois blessés assez graves et me conseille de rester prudent.
JP arrive après 10’, j’apprends qu’il a chuté, il se restaure et entame une séance de mécanique. Mon objectif était de rouler ensemble jusqu’au second ravito, après la course et la forme de chacun ferait le reste, commençant à me refroidir, je décide donc de repartir. Les sensations sont bonnes, une fois seul  je rentre en mode « course », j’adore cette sensation où le physique et le mental ne font plus qu’un. Euphorique, je vais l’être entre les kilomètres 38 et 51, tout passera sur le vélo, je tente des passages en descente impensable il y a 3 mois, relâché, fluide, précis,  tout passe, incroyable !!! "Pat'Askil is bak",  Je suis obligé de me freiner « Calme toi garçon, calme toi » mais c’est trop bon, ce terrain de jeu est Orgasmique. La porte horaire est passée depuis un moment et la boucle du 75 Kms bien entamée, les pentes deviennent plus techniques et les pourcentages augmentent, je sens que l’enchainement de ces gâteries commencent à attaquer un peu le physique du bonhomme. La longue grimpette sous les pins (Sauvagnac je crois) va me permettre de m’alimenter en roulant et de me refaire la cerise tout en lâchant un groupe de 4 qui me suçait la roue depuis 2/3 kilomètres. Avant l’arrivé aux 3émes ravito je vais doubler Hervé, qui souffre de plus en plus dans les descentes et qui marque un peu le pas dans les grimpettes à ce moment de la course.
Arrivé au troisième ravito (Départ de DH), alimentation, deux verres d’eau pétillantes, un peu d'huile sur la chaine et je repars aussi sec, 5’ d’arrêt. Je me sens bien pourvu que ça dure. Le départ commence par quelques plaques de granit où des concurrents sont en mode « Pedibus » ils me regardent passer et me félicitent ?!! Pas peu fier le garçon (merci Bleau et ses platières), la descente (DH Kaolin) qui suit me parait interminable et quelques tensions dans le cou apparaissent. Plus tard, un grand moment sur cette course le passage dans « la mine » , de long boyaux profonds dans une forêt de pins montant facilement à 30 mètres, quel dépaysement, quel bonheur, j’adore ces passages hors du commun. Dans une légère descente en devers je vais venir me planter sur une branche située au niveau du visage, m’écorchant le nez, ma tentative d’évitement me fera chuter et mon genoux gauche (encore) en gardera quelques traces, premier signe d’une perte de lucidité ?!! Jusqu’au dernier ravito je vais baisser le rythme car je sens un coup de moins bien, quelques grimpettes se finiront en mode « Pédibus ».
Arrivé au ravito 4, je vais prendre le temps de bien me restaurer, je vais m’avaler ma deuxième barre énergétique, recharger un peu mon CamelBack pour le final et soigner mes blessures. La fatigue est perceptible mais je suis loin d’être épuisé, les jambes vont bien et aucune crampe à l’horizon, le moral est au beau fixe, je sais que je vais la finir cette course. Je repars avec un coureur du club USMC Les Clayes, avec qui je roulerais jusqu’à la fin. Nous imprimerons le rythme chacun notre tour, au grès des montées (lui) et des descentes (moi). Les organismes commencent à accuser la charge et le plaisir est moins présent, mais je reste lucide et le mental ne faiblit pas même si certain raidar commence par faire souffrir. Nous doublerons une bonne dizaines de coureurs, à l’entame des 8 derniers kilomètres, nous rattraperons 2 concurrents avec qui nous roulerons en accordéon jusqu'à la fin. A 7 kms de l’arrivé, je vais faire l’Erreur de la journée, je sens que j’ai encore des jambes et qu’un petit coup de « Booster » me permettrait peut-être de lâcher mes trois acolytes. Je sors donc un tube de gel « coup de fouet » chargé en caféine. Au bout de deux kilomètres, mes pulsations cardiaque s’emballent, l’alarme que je n’avais pas entendue depuis un bon moment se rappelle à mon bon souvenir dans chaque grimpette, 170, 175, 180....
ça cogne un peu dans la poitrine et je ne suis pas du tout rassuré, alors que les jambes peuvent encore donner, je suis obligé de baisser le rythme pour maitriser mon cœur, je vois mes compagnons du final s’éloigner inexorablement. Dernier kilomètre, sortie de la forêt par une petite descente assez tendue, l’OTB n’était pas loin, dernière traversée de route avant de s’engager dans la dernière grimpette (OUFFF), quelques lectures de CR me reviennent à l’esprit,  "celle là elle fait mal", je vais enrouler ce dernier obstacle avec une certaine facilité pour atteindre le Graal, quelques encouragements, la petite butte avant le passage sous l’arche, je stop le chrono « Je l’ai fait , FINISHER le Pat ». Même pas le temps de retrouver mes esprits que le speaker de l’épreuve vient vers moi et me tend le micro, je remercie l’organisation et fais part de mes émotions, du plaisir que j’ai eu à finir cette épreuve en rappelant l’année passée à m’entrainer pour finir cette course en 2014 après mon abandon en 2013.


Je rejoins ensuite la petite bande encore attablée sous le chapiteau, Bastien, Alain, Seb , JM et Mary, David et sa copine, me félicitent, j’en ai presque les larmes aux yeux, putain que ce fut bon, dur certes, mais je suis loin d’être épuisé contrairement à certains coureurs que j’avais pu voir arriver l’année dernière. Tout le monde est satisfait de sa course et ne pense qu'à remettre le couvert.
Juin 2015 ? C’est loin et pourquoi pas un remake en OFF en septembre/octobre ? 

Bilan : Mon programme d’entrainement et le gros travail technique effectués m’auront permis de retrouver un bon niveau physique, de ne pas subir les descentes, de rester lucide tout le long de l'épreuve pour profiter pleinement de ce pur moment de VTT. Le vélo avec lequel je n'avais fait que trois sorties s’est avéré être une arme redoutable sur ce type de parcours. Bref une course quasi-parfaite
Résultat : 7h52 108éme au scratch, 9éme en M3
Récupération : 4kg perdus récupérés en 5 jours, aucune courbature, les jambes seront lourdes pendant 2 jours, mais tout rentrera dans l’ordre après une petite séance de décrassage le mercredi.
Le dimanche suivant petite randonnée avec JP, la récupération a été bonne également pour lui, les jambes ont un peu moins de jus, mais les gardons sont frais
.
Remerciements : a vous, mesdames et messieurs de l’AMBAZAC Sprinter Club, ont vous aime, ne changez rien et à l’année prochaine.


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