Bon je sais, c’est du passé, mais il fallait quand même que je fasse un petit
gros CR sur cet évènement qui aura monopolisé beaucoup de mon énergie pendant
une année.
Flashback : L’édition 2013 s'était terminée au bout de 18 Kms avec un
retour en ambulance et trois côtes fêlées. S'en était suivi une longue période
où les regrets se mélangeaient à un sentiment d'une incroyable frustration. En
juillet, quelques randonnées pédestres dans la montagne Corse ont finies par chasser
mes idées noires, et m'ont permis de rebondir sur mon nouvel objectif, finir la GMU 2014.
Les 18 kilomètres m'avaient clairement montrés la voie, il fallait tout reprendre à zéro, les 3 ans de VTT en mode «Rando-Pas bobo » m'avaient tiré vers le bas et souligné un niveau technique trop faible pour une telle épreuve.
Les 18 kilomètres m'avaient clairement montrés la voie, il fallait tout reprendre à zéro, les 3 ans de VTT en mode «Rando-Pas bobo » m'avaient tiré vers le bas et souligné un niveau technique trop faible pour une telle épreuve.
- Septembre/Décembre : programme de remise à niveau sur HT, un peu de route
et des sorties dominicales en VTT, en forêt de Fontainebleau principalement. Du
VTT typé Ludo-technique, avec au programme rochers, racines, singles en devers,
montées impossibles et descentes typées Granit, tout cela sous l’égide du Team
KHS91 avec JP son traceur en chef et quelques copains (Bastien, Alain, Xav et
Jo) accros au mode free-ride.
- Janvier/Juin : Début d'un programme structuré de 6 mois avec 6-8 H/Sem.
Le HT pour le travail spécifique (fractionné, PMA, vélocité, force) de la route
en Janvier et Février pour le foncier avec mes amis routards du club de l’AAOC et
toujours du technique VTT avec mes potes du Team KHS91. Malheureusement début
février, alors que le travail en force devait commencer, une méchante pubalgie
va stopper mon entrainement pendant 6 semaines (MTP au programme et rééducation)
une selle inadaptée sur mon HT aura eue raison de mes adducteurs, ce problème
va retarder mon programme et m’inciter à supprimer le travail spécifique en
Force qui me manquera un peu par la suite.
Mi-avril : premier test au Roc Trespouzien, quasiment tous les Graniteux
de la Team sont présents, on y retrouvera au départ des GO d'Ambazac, JM
(Pedalator) et Mary (sa femme) qui malheureusement pour elle se fracturera la malléole
lors d’une chute et compromettra son début de saison. Lors de ce Raid les
sensations furent bonnes, les progrès étaient évidents, physiquement et
techniquement, il manquait juste un peu de foncier et de résistance. Ça
tombait bien car j'enchainais 15 jours d'entrainement sur les routes varoises
où je vais parcourir 900 Kms pour près de 10000 de D+.
Ce raid m’aura aussi définitivement convaincu que mon Gd Canyon un semi-rigide de 9kg300 était trop
usant et que le Nerve orienté Rando/Trail de 12kg400 n’était pas adapté aux raids
à fort D+. Dans la foulée je commande chez Canyon un cadre nu Lux CF 19’’, en
espérant que celui-ci arrive avant la GMU. Il arrivera fin Mai, les trois
premières sorties me permettront de mesurer l’efficacité du vélo. La vente du cadre du Gd Canyon et de la fourche Fox m'a permis de réinvestir une partie de la somme récupérée dans l’achat
d’une RockShox SID XX WC 29’’, quel plaisir de retrouver le
fonctionnement d’une RS, le fonctionnement du Terralogic de chez
FOX ne m'ayant jamais emballé. Le LUX CF préparation GMU avec mono-plateau de 26, K7 en 11-42 + Reverb II, affiche avec les pédales un
poids de 10Kg680.
Jusqu'à mi-juin, je vais suivre mon programme à la lettre entre séance de
HT, route, rando rythmée ou Raid VTT by JP. Lors des dernières
sorties, alors que tout le monde monte en puissance, chacun y va de sa petit intox
pour tester le niveau de l'autre, sacrés moments, presque jubilatoires, sauf
peut-être Benoit , qui a une façon bien à lui de s’entrainer, maçonnerie et
mécanique au programme ?!!!
Enfin le grand jour :
Samedi 14 juin 13h45 : Jean-Pierre, Benoit et Seb passent me
prendre dans un mini-bus prêté par PSA (merci JP) et nous voilà partie
direction Saint-Sylvestre que nous atteindrons vers 17h45. Durant le voyage les
discussions vont bon train, sur la stratégie de course, les entrainements de
chacun, le plaisir de se retrouver pour participer à une telle épreuve, un peu de stress pour Seb (première participation) et moi (on ne se refait pas) tout ce mélange crée
une étrange ambiance, qui me rappelle l’époque où je participais à ce type
d’épreuve avec le club PSL-Bike. Depuis une semaine j’ai quelques inquiétudes,
j’ai mal aux jambes et les douleurs (faibles) aux adducteurs se sont
réveillées, j’essaie d’étendre les jambes, mais la place est limité aux places
arrières.
Arrivé sur le site du départ, je croise Stéphane de l’organisation qui
me félicite d’être de nouveau inscrit pour la course et me souhaite bonne
chance; il faut dire que nous avions papotés pendant plus de 3 heures sur la
ligne d’arrivée en 2013. Nous retrouvons Bastien, Alain, Hervé, David et sa
copine, ainsi que Jean-Marc et Mary encore convalescente mais prête à en
découdre avec des pédales plates ?!!, Cette nana est une guerrière
(respect madame), malheureusement elle ne pourra pas défendre son titre cette
année. Nous récupérons nos dossards, faisons une petite reco de la première
descente pour Seb, qui découvre, puis filons vers notre hôtel.
Le soir nous avons tous rendez-vous dans une magnifique auberge
« le clos des cèdres » (merci Mary), qui s’avéra être une excellente
table, nous retrouverons toute l’équipe plus JM et Mary, le repas de type
gastronomique n’est pas forcement habituel pour des sportifs, grâce aux
conseils avisés de mon fils, passionné de nutrition, je sais que les réserves
de glycogènes doivent êtres faites les jours précédent. La veille il faut juste manger équilibré, bon là c’est mal partie foie gras
au menu, je vais laisser la moitié à mon voisin de peur d’être un peu chargé,
mais tout le reste sera d’une excellente facture avec des produits frais,
arrosé d’un verre de vin rouge (St Estèphe je crois). Retour à
l’hôtel vers 23h00, faut pas trainer on a du pain sur la planche le lendemain.
Au réveil, je prépare mes affaires, mes petits sachets de poudre pour
remplir le CamelBack et tous mes tubes de gel, je file à 6h30 dans la salle du
petit-déjeuner, je suis le seul de l’équipe à cette heure, comme d’habitude le
stress et l’heure matinale me bloque un peu et il faut que je me force à
manger. Café, cake sportif à la banane fait maison en évitant les aliments à l'indice glycémique élevé, sinon gare au pic de glycémie et au coup de moins bien qui peut arriver dès le début de l'effort. Après avoir réglé la note et chargé les
vélos dans le mini-bus nous prenons la direction de Saint-Sylvestre. Je sens le
stress monter, nous somme à 1 heure du départ et après une année d’entrainement,
je ne peux pas, ne pas aller au bout. « J’ai la PRESSION »
Mon objectif : FINIR en moins de 9h00 et prendre du plaisir
Ma stratégie :
sur les conseils
de Benoit spécialiste des Raids : monter d’une dent pour mouliner un peu plus que d’habitude, sur
les parties très pentues descendre du vélo plutôt que de vouloir monter coute
que coute sur le vélo, en générale la débauche d’énergie est disproportionnée
par rapport au gain.
Sur le début de
course : maitriser
mon cardiaque il me faut 45 minutes pour placer mon cœur, j’ai décidé de rouler au cardio en évitant de
dépasser trop souvent le seuil aérobie, je règle l'alarme de mon Garmin sur 170 Bpm.
Rouler avec JP (si possible) en début de course : double finisher,
nous avons un niveau très proche avec chacun nos qualités, redoutable grimpeur
dans le technique et les montées impossibles et meilleur dans les descentes
trialisantes. Pour ma part rythme de
roulage supérieure et plus à l’aise dans les descentes rapides.
Et surtout : ne pas prendre trop de risque pour ne pas tomber et se blesser.
Et surtout : ne pas prendre trop de risque pour ne pas tomber et se blesser.
Arrivé au parking, chacun prépare son vélo, Benoit et JP m’interpellent
quand ils me voient vérifier la pression de mes pneus (l’année dernière la
valve m’étais resté dans les mains à 10 minutes du départ), mais c’est plus
fort que moi cela fait partie du rituel. Nous sommes à 15 minutes du départ, je
décide d’aller m’échauffer un peu, j’arrive au départ tout le monde est déjà en
place et je vois juste Benoit qui me cherchait avec Hervé juste devant, Oups je
n’arrive même pas à voir mes autres compagnons, Benoit me montre JP qui s’est
placé dans le milieu du peloton, il est loin et je sais qu’il va faire l’effort
pour ne pas trop être bloqué sur le départ, on verra bien …..
Un petit retard de 5’ pour un problème de dérailleur chez un élite, mon échauffement
n’aura servi à rien sauf peut-être à faire disparaitre mon mal de jambe, j’en
profite pour compléter mon alimentation en entamant une barre énergétique. Décompte
des secondes 5,4,3,2,1..GO
Devant ça part comme des balles, c’est parti premier coup de pédales, je
vois au loin JP avec son maillot reconnaissable, « merde avec les bouchons
ça va être dur de le recoller surtout qu’il démarre toujours fort le bougre ces
derniers temps ». Devant ça n’avance pas, je fais la bordure gauche et
remonte la fin du paquet sans trop forcer, je double Benoit et essaye de me
frayer un chemin dans le peloton, ça commence à frotter, j’écarte les coudes et
force un peu le passage au centre, voie royale en une centaine de mètres je
vais doubler un gros paquet de concurrents, pour me retrouver à portée de vue
de JP, on vient de plonger dans le premier single reconnu la veille, et là des
cris et tout le monde à l’arrêt, ça a frotté dur et un gars est tombé face
contre le granite, la tête ensanglantée, les yeux hagards, premiers OUT de la
course, ça me rappelle de mauvais souvenirs et je me dis « pas de risques
inutiles , on joue pas le podium, il y a le temps». Sur le coup JP a
disparu, je repars, je sais qu’il va me falloir 45’ pour placer mon cœur, je
surveille donc mon cardio, l’alarme se déclenche déjà sur certaines grimpettes,
mais rien de grave, d’autant plus que le taux d’humidité est bas (une de mes
craintes), d’ailleurs le terrain est particulièrement sec. Les premières
descentes passent sans problèmes, même si comme évoqué par Mary le stress du
début de course me crispe un peu. Très vite et à ma grande surprise je recolle
JP qui roule aussi en mode raid, on va pouvoir
rouler ensemble comme prévu. En me voyant il me lance avec une certaine pointe d’humour « colle pas les gars devant toi (chute GMU 2013) et parle à personne (chute Roc Trepouzien) ».
Les grimpettes et les descentes s’enchainent, je ne suis pas
complètement relâché et je fais quelques refus sur certains passages, bien
souvent dus à des concurrents en mode « pedibus » dispersés sur la
trajectoire. Le travail de cet hiver porte ces fruits et peu de passages nous résistent maintenant que le peloton s'est étiré,
bien aidé sur certains secteurs par la tige de selle télescopique. Sur ce début
de course, nous verrons de belles gamelles chez certains concurrents manquant
sérieusement de technique, je vois de temps en temps JP accélérer dans les
grimpettes pour éviter de se faire bouchonner dans la descente suivante. Mon
cardio est placé mais je commence à ressentir un léger vertige «merde pas
ça », je suis sujet à ce problème, mais je ne l’avais jamais eu en
vélo ?!! En bas d’une rupture de pente, je retrouve JP, qui vient de
prendre une boite sans gravité, en train de chercher son GPS qui a giclé de son
socle, nous allons chercher l’appareil pendant 10’ en vain (il sera retrouvé
par l’organisateur présent en bas de la descente).
Nous arrivons au premier ravito (Kms 19), on se restaure et JP bricole
un peu suite à sa chute. Les conditions sont parfaites, température de 20°
quelques passages nuageux et un terrain sec. Tous les indicateurs sont au vert,
aucune douleur aux jambes, et mes légers vertiges ont l’air de diminuer. Nous
repartons au bout 5’, JP ouvre la voie, nous ne sommes plus gênés et le plaisir
est total sur ce magnifique parcours. La fréquence de pédalage est bonne, les montées s’enchainent sans problème, et
quel panard dans les descentes, avec alternance de single pleine pente,de marches et de virages pris tout
en dérapage. Sur ce secteur je vais me rendre compte que
l’utilisation des 100mm de ma tige de selle télescopique déséquilibre le vélo, à
partir de là je ne vais plus utiliser qu’une partie du débattement, ce qui
m’apportera un bien meilleur contrôle. Sur un faux plat, Alain nous
dépasse ?!!! Je pensais qu’il était devant, vu le niveau du garçon dans
les descentes, il a certainement préféré partir plus cool vu son état fébrile de
ces derniers jours. Je me jette dans sa roue, je sens que je pourrais suivre
son rythme sans difficulté, mais j’ai une feuille de route et je vais m’y tenir
le chemin est encore long, je laisse donc Alain s’éloigner. A partir de là nous roulerons sur un rythme un peu plus soutenu, chacun de nous imprimera le
train au grès du profil du terrain, mes léger vertiges ont totalement disparus, c'est bon pour le moral. Le vélo fonctionne à
merveille, aucun problème de transmission le mono-plateau de 26
couplé à la cassette 11-42 est parfaitement adapté à la situation et le
rendement du vélo est au top, aidé par ma nouvelle fourche qui fonctionne à merveille, alors que les 100mm de débattement ont été utilisé à plusieurs reprises. Je vais lâcher JP sans m’en rendre compte et
finir cette seconde partie seul.
Arrivé au second Ravito (Klm 38), je grignote un peu, fini ma barre
énergétique commencée avant le départ, recharge un mon CamelBack. Oups !!!!
je me rends compte que je ne me suis pas assez hydraté, j’ai dû consommer 1
litre depuis le départ, je peste un peu en espérant ne pas le payer un peu plus
tard. En attendant JP, je discute avec Steph de l’organisation et lui fait part
du plaisir que je prends à rouler sur leur terrain de jeu, il me dit que cette
année c’est l’hécatombe déjà trois blessés assez graves et me conseille de
rester prudent.
JP arrive après 10’, j’apprends qu’il a chuté, il se restaure et entame
une séance de mécanique. Mon objectif était de rouler ensemble jusqu’au second
ravito, après la course et la forme de chacun ferait le reste, commençant à me refroidir, je décide donc de
repartir. Les sensations sont bonnes, une
fois seul je rentre en mode
« course », j’adore cette sensation où le physique et le mental ne
font plus qu’un. Euphorique, je vais
l’être entre les kilomètres 38 et 51, tout passera sur le vélo, je tente des
passages en descente impensable il y a 3 mois, relâché, fluide, précis, tout passe, incroyable !!! "Pat'Askil is bak", Je suis obligé de me
freiner « Calme toi garçon, calme toi » mais c’est trop bon, ce
terrain de jeu est Orgasmique. La porte horaire est passée depuis un moment et
la boucle du 75 Kms bien entamée, les pentes deviennent plus techniques et les
pourcentages augmentent, je sens que l’enchainement de ces gâteries commencent
à attaquer un peu le physique du bonhomme. La longue grimpette sous les pins
(Sauvagnac je crois) va me permettre de m’alimenter en roulant et de me refaire
la cerise tout en lâchant un groupe de 4 qui me suçait la roue depuis 2/3 kilomètres.
Avant l’arrivé aux 3émes ravito je vais doubler Hervé, qui souffre de plus en
plus dans les descentes et qui marque un peu le pas dans les grimpettes à ce
moment de la course.
Arrivé au troisième ravito (Départ de DH), alimentation, deux verres
d’eau pétillantes, un peu d'huile sur la chaine et je repars aussi sec, 5’
d’arrêt. Je me sens bien pourvu que ça dure. Le départ commence par quelques plaques
de granit où des concurrents sont en mode « Pedibus » ils me regardent
passer et me félicitent ?!! Pas peu fier le garçon (merci Bleau et ses
platières), la descente (DH Kaolin) qui suit me parait interminable et quelques
tensions dans le cou apparaissent. Plus tard, un grand moment sur cette course
le passage dans « la mine » , de long boyaux profonds dans une
forêt de pins montant facilement à 30 mètres, quel dépaysement, quel
bonheur, j’adore ces passages hors du commun. Dans une légère descente en devers
je vais venir me planter sur une branche située au niveau du visage,
m’écorchant le nez, ma tentative d’évitement me fera chuter et mon genoux
gauche (encore) en gardera quelques traces, premier signe d’une perte de
lucidité ?!! Jusqu’au dernier ravito je vais baisser le rythme car je sens
un coup de moins bien, quelques grimpettes se finiront en mode
« Pédibus ».
Arrivé au ravito 4, je vais prendre le temps de bien me restaurer, je
vais m’avaler ma deuxième barre énergétique, recharger un peu mon CamelBack pour
le final et soigner mes blessures. La fatigue est perceptible mais je suis loin
d’être épuisé, les jambes vont bien et aucune crampe à l’horizon, le moral est
au beau fixe, je sais que je vais la finir cette course. Je repars avec un coureur
du club USMC Les Clayes, avec qui je roulerais jusqu’à la fin. Nous imprimerons le rythme chacun notre tour, au grès des montées (lui) et des descentes (moi). Les
organismes commencent à accuser la charge et le plaisir est moins présent, mais
je reste lucide et le mental ne faiblit pas même si certain raidar commence par faire souffrir. Nous doublerons une bonne dizaines de coureurs, à l’entame des 8 derniers kilomètres, nous rattraperons 2 concurrents avec qui nous roulerons
en accordéon jusqu'à la fin. A 7 kms de l’arrivé, je vais faire l’Erreur de
la journée, je sens que j’ai encore des jambes et qu’un petit coup de « Booster »
me permettrait peut-être de lâcher mes trois acolytes. Je sors donc un tube de
gel « coup de fouet » chargé en caféine. Au bout de deux kilomètres,
mes pulsations cardiaque s’emballent, l’alarme que je n’avais pas entendue
depuis un bon moment se rappelle à mon bon souvenir dans chaque grimpette, 170,
175, 180....
ça cogne un peu dans la poitrine et je ne suis pas du tout rassuré, alors que les jambes peuvent encore donner, je suis obligé de baisser le rythme pour maitriser mon cœur, je vois mes compagnons du final s’éloigner inexorablement. Dernier kilomètre, sortie de la forêt par une petite descente assez tendue, l’OTB n’était pas loin, dernière traversée de route avant de s’engager dans la dernière grimpette (OUFFF), quelques lectures de CR me reviennent à l’esprit, "celle là elle fait mal", je vais enrouler ce dernier obstacle avec une certaine facilité pour atteindre le Graal, quelques encouragements, la petite butte avant le passage sous l’arche, je stop le chrono « Je l’ai fait , FINISHER le Pat ». Même pas le temps de retrouver mes esprits que le speaker de l’épreuve vient vers moi et me tend le micro, je remercie l’organisation et fais part de mes émotions, du plaisir que j’ai eu à finir cette épreuve en rappelant l’année passée à m’entrainer pour finir cette course en 2014 après mon abandon en 2013.
ça cogne un peu dans la poitrine et je ne suis pas du tout rassuré, alors que les jambes peuvent encore donner, je suis obligé de baisser le rythme pour maitriser mon cœur, je vois mes compagnons du final s’éloigner inexorablement. Dernier kilomètre, sortie de la forêt par une petite descente assez tendue, l’OTB n’était pas loin, dernière traversée de route avant de s’engager dans la dernière grimpette (OUFFF), quelques lectures de CR me reviennent à l’esprit, "celle là elle fait mal", je vais enrouler ce dernier obstacle avec une certaine facilité pour atteindre le Graal, quelques encouragements, la petite butte avant le passage sous l’arche, je stop le chrono « Je l’ai fait , FINISHER le Pat ». Même pas le temps de retrouver mes esprits que le speaker de l’épreuve vient vers moi et me tend le micro, je remercie l’organisation et fais part de mes émotions, du plaisir que j’ai eu à finir cette épreuve en rappelant l’année passée à m’entrainer pour finir cette course en 2014 après mon abandon en 2013.
Je rejoins ensuite la petite bande encore attablée sous le chapiteau,
Bastien, Alain, Seb , JM et Mary, David et sa copine, me félicitent, j’en
ai presque les larmes aux yeux, putain que ce fut bon, dur certes, mais je suis
loin d’être épuisé contrairement à certains coureurs que j’avais pu voir
arriver l’année dernière. Tout le monde est satisfait de sa course et ne pense qu'à remettre le couvert.
Juin 2015 ? C’est loin et pourquoi pas un remake en OFF en septembre/octobre ?
Juin 2015 ? C’est loin et pourquoi pas un remake en OFF en septembre/octobre ?
Bilan : Mon programme d’entrainement et le gros travail technique
effectués m’auront permis de retrouver un bon
niveau physique, de ne pas subir les descentes, de rester lucide tout le long de l'épreuve pour profiter pleinement de ce pur moment de VTT. Le vélo avec lequel je n'avais fait que trois sorties s’est avéré être une arme redoutable sur ce type de
parcours. Bref une course quasi-parfaite
Résultat : 7h52 108éme au scratch, 9éme en M3
Récupération : 4kg perdus récupérés en 5 jours, aucune courbature,
les jambes seront lourdes pendant 2 jours, mais tout rentrera dans l’ordre après
une petite séance de décrassage le mercredi.
Le dimanche suivant petite randonnée avec JP, la récupération a été bonne également pour lui, les jambes ont un peu moins de jus, mais les gardons sont frais .
Le dimanche suivant petite randonnée avec JP, la récupération a été bonne également pour lui, les jambes ont un peu moins de jus, mais les gardons sont frais .
Remerciements : a vous, mesdames et messieurs de l’AMBAZAC
Sprinter Club, ont vous aime, ne changez rien et à l’année prochaine.
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