dimanche 9 octobre 2016

Test du Willier 101X + groupe SRAM Eagle XG 1x12

De retour de la présentation officiel Willier en Italie, Patrick le boss de chez Bouticycle Sainte-Geneviève, m’avait fait part de son intérêt pour la nouvelle gamme route mais également VTT, cette marque réputée dans les pelotons tente depuis quelques années une percé dans le monde OffRoad.  Quelques semaines après c’est donc quelques modèles de la gamme 2017 qui font leur apparition dans le magasin.  Dont un VTT semi-rigide typé XC le 101X,  c’est sans me faire prier que j’accepte de tester ce nouveau venu. Une rando assez roulante en vallée de Chevreuse me permettra de tester, sur le terrain, ce beau destrier.


Description : cadre semi-rigide en carbone monocoque 60TON  typé  XC poids constructeur annoncé à 1,090Kg (on a vu plus light), une conception moderne dans les standards actuels, , triangle arrière court et  asymétrique , beau travail sur le tube de selle pour permettre le passage de roue et donnant un angle facilitant le recule de selle, angle de la colonne de direction et hauteur du boitier dans les standards, passage de câbles et intégrés au cadre et pad de protection du boitier d’origine.






Au niveau équipement, se mélange le très haut de gamme avec le magnifique groupe SRAM Eagle XG avec mono-plateau de 34 et cassette 12V 10-50 en version dorée, autant vous dire que ça  tape à l’œil et que ça va faire un tabas et du moyenne gamme plus, comme une  fourche Fox 32 Fit 4 de 100mm (sans traitement Kashima) , des freins shimano XT, des roues Mavic CrossMaxx Elite montées avec des pneus Mavic Pulse Pro 2,25 (monté en tubetype) , tige de selle, potence et  guidon Ritchey WCS  et une selle Italia SLS
Un ensemble qui permet à Willier de sortir un vélo moderne et performant avec un look sympa pour un prix contenu soit 4800€,  au niveau des meilleurs VPC.


Après avoir monté des pédales Time ATAC XC8  le vélo pèse 10,4kg, un peu décevant je l’avoue, mon Grand Canyon CF 9.0 SL avec un montage personnel  assez proche pesait 9.1kg. Je vais également ouvrir l’angle de la gachette « Up » pour que mon pouce puisse aller chercher sans gêne la gâchette « Down » (SRAM Grrr)


Passons à l’action : il fait encore sombre lorsque j’arrive aux inscriptions et il y a foule,  le vélo passe inaperçu pour l’instant.  Dès le départ on monte dans le parc du château du Choisel petite ascension pour s’échauffer par ce froid hivernal (3°), le vélo rend bien chaque coup de pédale est transmis à la roue, même en danseuse les Mavic se font oublier, rigides et réactives. Le passage de vitesse se fait en souplesse et précision.  Apres quelques kilomètres les premiers singles, le vélo est assez agile précis dans les trajectoires il se faufile sans problème, malgré quelques top sur les arbres dû à un guidon très large (trop pour moi). Le terrain est très sec et dur  les pneus manquent de précision dans la pente, un montage en tubeless aurait amené plus de précision et de confort, de plus les Pulse Pro en 2,25 ont un ballon standard très proche en comportement du CrossMark de Maxxis. Pour le train avant je préfère des pneus plus ballonnés et mieux cramponnés latéralement pour les descentes rapides. Les relances sont franches, même en danseuse, je suis agréablement surpris par les Mavic très neutre, réactive avec une bonne rigidité latérale, l’association avec ce cadre est excellente, par contre la selle glisse et je passe mon temps à me repositionner, coté réglage de la selle, l’angle du tube de selle est-elle qu’une tige de selle droite sans  recul aurait été préférable, pour un gabarit comme le mien c’est même un handicap puisque je n’ai pas pu avancer la selle.

Les longues traversés de champs me font regretter mon TS, il faut relancer sans arrêt pour garder le rythme car sa tabasse et au fil des kilomètres je perd de l’efficacité, me rappelant si besoins pourquoi j’ai abandonné les semi-rigides.  La fourche Fox en FIT4 est vraiment bien en hydraulique et sensible aux réglages, le traitement Kashima aurait apporté un plus en terme de sensibilité sur les petits chocs, le rodage de la fourche devrait compenser un peu. Dans le technique pas trop de problème le vélo est bien équilibré, les raidards se passent sans déséquilibre du vélo, quelques pointes de selles, mais aucun décrochage. Le système Eagle est souple et précis des craquements se font sentir lorsque que l’on monte les vitesses vers les grands pignons de 42 et 50 et que la tension est à son maximum, cette sensation d’accroche parasite est dû aux deux attaches rapides spéciales utilisées sur cette chaîne.  Autre phénomène lié au nombre de vitesses, dans un enchaînement de descentes rapides et de montées raides mais très courtes, j’ai l’habitude  en 2x11 de tomber le grand plateau dans le raidar et de réajuster 1 à 2 vitesse à l’arrière, avec le 12 vitesse le nombre de pignons à monter est tellement important que je me suis loupé à deux reprises m’obligeant à mettre à pied à terre n’ayant pas eu le temps de trouver le bon rapport. Dans les descentes rapides et cassantes, comme tous les SR, vous êtes secoué comme un prunier et l’efficacité s’en ressent (c’est Strava qui le dit). Rien à dire sur le freinage XT, un des must actuel (je roule avec depuis 1 ans)



Au fil des ravitos les discussions vont bon train, attiré dans un premier temps par l’énorme cassette couleur or et sa couronne de 50 puis par le vélo que tout le monde trouve beau et bien équipés, surpris par le tarif du vélo et de la cassette. Ce regain d’intérêt m’obligera  à rester à proximité du vélo au cas où !!!!










Les plus :
  • ·         Vélo homogène et bien équilibré
  • ·         Vélo  au look sympa customisable  (a confirmer)
  • ·         Rapport qualité/prix
  • ·         Les Crossmaxx  Elite,  modèle en dessous du haut de gamme, mais vraiment pas mal
  • ·         Le fonctionnement du groupe SRAM Eagle XG


Les moins :
  • ·         Ensemble SRAM Eagle XG, trop élitiste par le prix
  • ·         La manette trigger SRAM qui ne permet pas de descendre les vitesses avec le doigt
  • ·         La selle Italia SLS  une savonnette ·




dimanche 2 octobre 2016

Le Ventoux par Sault

Un challenge reporté à maintes reprise faute de conditions correctes.  Petite semaine de congés dans le var, des prévisions météo au beau fixe le jour de mon départ me font une nouvelle fois mettre ce défi à l’ordre du jour. Dés le lundi je fais prendre un billet d’avion à ma femme pour me laisser affronter, seul,  le géant de Provence.  



Après deux sorties de préparation dans la semaine, pour un total de 180 klm et 2500 de D+  me voilà fin prêt pour  livrer bataille.
     
Après  avoir étudier les différentes options,  je décide de limiter mes prétention de "grimpeur",  se sera  donc une l'ascension   la plus facile en partant de  Sault soit  26 klm pour  1219m de D+ .
Pendant la semaine une dégradation est prévue pour le samedi accompagné d'une chute des températures avec un retour de conditions plus clémentes le dimanche.
Dimanche matin 6h45, dernier petit-déjeuner avec madame face à la mer avec un lever de soleil rouge sang magnifique, quelques nuages dans le ciel mais une belle journée ensoleillé s’annonce sur le Var, j’espère que se sera pareil dans le Vaucluse.
J’accompagne madame à l’aéroport de Hyeres/Toulon, dépose minutes à 8h45 et me voila en route pour Sault, 2h30 heures de route  tout de même. En arrivant sur Aix-en-Provence le ciel est encore très chargé et le brouillard est tenace, la chaussée encore très humide des pluies de la nuit.  Sortie Avignon Nord / Vedene le brouillard à l’air de se dissiper, malheureusement info-traffic  annonce une nouvelle dégradation pluvieuse sur Orange dans les heures à venir, Grrrr.  En passant Carpentras  des rayons de soleil apparaisent , sèchent les routes et font remonter la température :) 
Je vois au loin le Ventoux qui se dévoile enfin.  Pour éviter d’attaquer directement la monté j'ai décidé de partir de Monieux petit Bourg à 6 klm de Sault. Arrivé sur place à 11H30,  je monte le vélo et je m’équipe après m’avoir massé les jambes à l’huile chauffante (je ne vais pas le regretter),  pour suivre les conseil des habitués je prend une paire de manchette, une veste légère de pluie et un coupe-vent assez épais que j’enfile par-dessus mon maillot d’été.

GO,  me voila parti pour 2H00 d’ascension, n’ayant pas de grosses qualités de grimpeur et plongeant dans l'inconnue, ma référence en route étant la monté de l'ospédale (11 klm/ 1100 de D+) je vais la faire tout en retenue. J’ai 6 klm pour rejoindre Sault  après un léger faut plat descendant, il me faut tomber la plaque pour monter dans Sault, les jambes sont un peu engourdies après 3H00 de voitures, mais aucune trace de mes 2 sorties de la semaine. 
Arrivé dans Sault à la bifurcation « Le Mont-Ventoux », aller c’est partie, légère descente  et puis début de ascension au milieu des lavandes, coupées à cette saison mais le parfum ambiant est sublimé par quelques rayons de soleil, il fait 23° et j’ai ouvert mon coupe-vent en grand pour ventiler.  Mon Scultura est monté avec un groupe Compact  50/34 et une cassette en 11/28,  le pourcentage de la pente reste faible je décide de rouler en dedans en gardant une bonne fréquence de pédalage 75/85 rpm  sur le 34/22, les jambes tournent faciles  et les kilométres défilent,  comme lors de mes raids je prend soin de boire quelques gorgés toutes les 15 mn,  je vais rattraper quelques cyclo-touristes en mode balade, au bout de 10 klm  quelques gouttent commencent  à tomber,  de nombreux cyclistes redescendent et tout le monde est équiper de vestes de pluies, pas bon signe, je rattrape une équipe de filles, des Hollandaises avec voiture suiveuses,  elles sont belles ces bataves, mais le niveau est moyen et je les vois piocher sur de faible pourcentage, pas bon signe pour la suite. Par contre que de moto en balade dominicale  je me verrais bien sur mon Ducat Monster de 160CV .  La pluie s’intensifie et la température dégringole, je suis obligé de m’arrêter (je voulais la faire d’une traite sans arrêt) , une première fois pour mettre les manchettes et une seconde 1 klm plus loin pour mettre la veste de pluie, ça tombe bien maintenant, j’ai les pieds trempés et je sens l’eau s’infiltrer partout :(
 Les conditions deviennent moins agréables,  je rattrape de plus en plus de gars qui stoppent sur le bord pour se mettre à l’abris des arbres, un nouveau groupe de filles, encore, le même club, sa chauffe entre le coach dans la voiture et 2 filles qui en ont apparemment plein les bottes.  A part la pluies les jambes tournent à merveille, j’ai bien fait de mettre la crème chauffante car dans de telles conditions on ressent tout de suite le bénéfice,  aucune douleur, quelques passage un peu plus raide p vont me permettre de relâcher la pression de la selle en me mettant en danseuse,  je me surprend moi-même de la facilité, mais attention le Ventoux par ce coté c’est le final. Après 40 minutes de monté sous la pluie un léger faux plat avant d’arriver au chalet Reynard, récupérez  ils disaient,  j’en profite pour m’avaler une gel  et remettre la plaque pour me réchauffer , à la sortie de la zone boisé la pluie à cessé,  je vois la jonction avec la monté depuis Bedoin , le chalet Reynard avec  beaucoup de voitures, de cyclistes à l'abri et le Ventoux dénudé dans toute sa grandeur, la route qui monte à flanc de montagne affiche son pourcentage rien qu’a la visu, saisissant.  Je passe devant le chalet et attaque le final, retour sur le 34/25, pas de fanfaronnade c’est maintenant que ça précise, début de l’ascension j’arrive à tenir le 12klm, un avion chasse me passe juste avant le premier virage je le vois se mettre en danseuse il est à une trentaine de mètre devant moi et là d'un coup, je le vois ralentir, trop ambitieux ?  non  le vent, pleine face,  scotcher,  Oh mon 34/28 je t’aime.  Suivant l’orientation de la pente celui-ci sera plus au moins sensible,  entre 8 et 10 klm  et la fréquence de pédalage à baisser sans être dans le dure.  Dans cette monté tu comptes les morts,  car beaucoup de gens montent en voiture jusqu’au chalet pour faire le finale, tu vois de tous, des Vtc, Vtt et même une femme en Btwin  le modèle de ville à 20 kg du masochisme à l’état pur, des gens qui montent sur un vélo tous les 6 mois, bref un spectacle. La route est toujours humide et les cyclistes qui redescendent ont l’air d’être sur des œufs, le vent calmes les ardeurs même en descente.  Encore 2 klm je gère, 8 klm/h allonger au maximum sur mon vélo pour diminuer l’effet du vent, arrivé au col des tempêtes,  ça va le faire, mais ça commence à tirer un peu dans le bas du dos,  je vois le décompte tous les 100 mètres, il est haut encore me dis-je, la flamme rouge, j’essai de relancer en me mettant en danseuse, mauvaise idée avec le vent, je double des gars qui sont quasiment à l’arrêt, d’autre qui poussent leurs femmes ou un pote en difficulté qui veut pas poser pied à terre, (on est pas là pour lâcher aussi prêt du but), le décompte infernale mais tellement jouissif 500, 400, 300, 100, 50m je passe au-dessus de l’auberge pour monter au promontoire, tombe une dent et finis en danseuse, dernier virage à droite YES   défi  gagné,  monté totale en 1H44, il en fallait un dans l’année quant même. (Pat avec la banane)

Quelques photos, une petite barre, je traîne pas la température est de 9° et je suis trempé.  Pas d’objectif sur la descente,  sur le finale je comprend  l’attitude de certains,  le vent pousse et la pente te fait prendre de la vitesse, tu dépasse les 60 klm/h comme une fleur, et les freinages sont tendus, ça sera une descente sur la retenue (moi qui voulais envoyer du lourd)  le début de la descente à découvert va me geler jusqu’aux os  et j’ai les doigts qui se crispent. Retour en sous-bois à l’abris du vent,  impossible de lâcher, pas trop de plaisir, je vais pourtant rattraper bon nombre de cyclistes complètements tetanisés de descendre à plus de 40klm/h sur cette route mouillée,  je pédale même sur les longues droites pour me réchauffer un peu je me sens bien, heureux de l’avoir fait, enfin,  arriver dans la plaine le soleil est de retour  je suis lancé à plus de 50 klm/h, je coupe le passage par Sault pour retourner directement à Monieux.
Un grand plaisir d’avoir découvert  ce « mythe » du cyclisme, même si ce n’est pas l’ascension de référence (Bedoin), mais je n’ai pas non plus des prétentions de grand grimpeur.
Sortie totale : 62,4 klm en 2h49 1305 de D+
Ascension officiel par Sault (HC) : 24,2 klm, 1219m pente moy. 5%    en 1H44 soit  14 klm/h moyenne, 
classement Strava :  monté  =>  4818/15659   descente =>  3279 / 14137 (top 300 envisageable)

Retour vers Paris avec la banane et le dernier concert de Joe Bonamassa dans les oreilles,
Prochaine objectif  sur le Ventoux : l’ascension par Malaucene




dimanche 11 septembre 2016

La Guervilloise 2016

En ce début de septembre s’enchainent deux des plus belles rando d’IDF, pour ceux qui aiment le ludo-technique et les singles.  Les copains sont tous partis sur l’Xtrem Normandie, ce sera donc seul que je vais me rendre à Guerville haut lieu de la singlemania en espérant retrouver JM et Mary « Pedalator », en phase finale de préparation de l’Ultra Raid de la Meije. Pour ma part,  pas de raid au programme, pas mal de soucis ont freinés ma préparation et je n’arrive pas à retrouver mon pic de forme, il me faut du ludo-technique pour garder la motivation et le plaisir de rouler, alors me taper des 8 a 10 heures de vélo, pfff même pas en rêves.
Dimanche matin,  réveil à 6h00, le temps est maussade et la terrasse humide, espérons qu’il n’ait pas trop plu dans l’ouest parisien car Guerville c’est Top quand le terrain est sec, sinon c'est verdun.  Je quitte la maison vers 6h45 avec l’espoir de retrouver JM et Mary. Au bout de 5 klm me voila bloquer par un accident de la circulation 20mn de perdus. Sur la route je vais prendre plusieurs averses et le temps est très menaçant en arrivant vers la vallée de la seine, je croise les doigts. Arrivé à Senneville vers 8h00,  préparation du vélo et du pilote, oupss j’ai oublié mon GPS , grrrr. Direction les inscription (8€) et me voila parti il est 8H10.
Début tranquille, cette année on attaque directement par le petit bois qui sépare Senneville et Guerville avant de replonger  pour attaquer le premier single dans le bois de Gros Moulu sur le coteaux face à Senneville, après  avoir dévoré nos deux premiers singles de la journée retour vers les coteaux de Guerville et de nouveau des singles à gogo  dans le bois des Pressoir et du sourd au-dessus d’auffreville, la moyenne n’est pas élevé mais quel pied, sa tournicote, sa monte, sa descend, sa frotte, bon il faut rester vigilant pour pas se faire accrocher le cintre. Dans les liaisons, je peste même un peu quant les secteurs de champs sont trop long. Ravito 1 après 22 klm  de bonheur, malgré  un temps menaçants et quelques gouttes le terrain et les sous-bois sont restés sec, juste un peu d’humidité sur les secteurs exposés et peu fréquentés, de quoi fixer la poussière au sol.
C’est reparti, on repasse près de guerville pour remonter sur le coteau opposé et le bois de Mazerolles, un super terrain de jeu, 8 klm  de singles tournicotant entre les arbres de plus en plus serrés, les passages de pierriers à la mode Trespou, de petit coups de cul bien sec suivis de petites descentes pas rapide mais au combien ludiques, toujours un terrain sec,  mon Ikon à l’arrière a bien du mal à répondre présent  sur ce terrain fuyant,  et  certain passage se font au fil du rasoir. Sortie du Bois  de Mazerolle, éprouvant, tout compte fait la petite liaison qui suit va faire du bien, moi qui pestais un peu au début du parcours. Direction le bois des Crannes  au dessus de Chaufour, 3 enchaînements de singles sur ce secteur, certains sont  à peine marqués ouverts pour l’occasion, magnifique,  quelques raidars bien sentis sont venus agrémenter la balade, dont un, interminable, mes cuisses s'en souviennent. Certains passages sont plus gras mais restent  praticables,  ces enchaînements ont tapés dans les réserves et  le ravito 2 serait le bien venu,  je suis parti sans rien et je sent  une petite Hypo qui pointe son nez,  et je ne suis pas le seul à entendre  quelques gars autours de moi, les derniers kilomètres vont être laborieux, alors que les grimpettes s’enchainent, pas techniques mais raide.
Ravito 2, enfin.  J’y retrouve Mary parti  25mn avant moi, Jean-Marc  en pleine préparation ayant filé, vu la forme il ne doit pas être loin d’arriver.  Je me précipite sur les abricots, morceaux de chocolat, banane et autres pâtes d’amende.  Je recharge un peu les batteries mais le mal est fait.
C’est reparti, Mary a filée avec un copain 2-3 minutes devant, je devrais les rattrapés ou PAS , direction Bois brouillard et les Buttes de Boisset, le ciel s’éclairci et quelques rayons de soleils font leur appritions,  je suis dans le dur,  le parcours est commun maintenant avec le 40 et le 50, normalement je ne devrais pas avoir de problème pour doubler bon nombre de participants et bien là je suis scotché,  pas dans le technique  ou sur les liaisons  ou il faut mettre la plaque, mais dans les grimpettes, impossible de mettre du rythme, pas de jus, je roule en mode diesel,  et là je me dis mais qu’es que j’aurais été faire sur des raids de 100klm. Je finis le parcours  en mode cool, en zappant le dernier ravito de salé (ou apparemment s'était arrêtée Mary), un petit single fraîchement ouvert sous les pylônes du côté de Goussonville  et le der  entre Boinville et Senneville.

Arrivé à 12H55, temps total de 4h45 pour 4h28 de roulage. Je retrouve JM  qui a bouclé le parcours en 4h11 pour 3h47 de roulage, affuté le garçon. Le soleil est bien présent maintenant, je discute un peu avec JM et un gars de l’organisation, cette année 562 inscription seulement pour un tel parcours dommage,  le temps,  un planing des rando chargés à cette date la BSA, La rando des Renards ?  un peu de tout, mais lâcher pas le morceau  parce celle-ci c’est une pépite en IDF,  juste un truc rapproché le ravito n° 2 pour les parcours 50 et 60 ils est vraiment trop loin

samedi 16 avril 2016

Test des roues carbones DT-Swiss Spline RC38T (boyaux)


N’ayant jamais roulé avec des jantes carbones et encore moins en boyaux,  je me tatais depuis un certains temps pour m’offrir une telle paire de jantes, chose faite en ce printemps 2016. Après avoir parcouru les forums en long et en travers et avec l’avis d’un copain patron d'un magasin de vélo,  je me décide enfin, se sera des jantes moyennes à boyaux. A noter qu’étant VTTiste dans l’âme je ne fais pas de course sur route, mon choix n’a qu’un seul but me faire plaisir en roulant sur du beau matos. Mon choix : 
Roues : DT-Swiss Spline RC38T (poids : 1285g, vérifié : 1345g), pour le rapport qualité/prix
Boyaux : Continental Compétition 25mm,  pour leur réputation en terme de solidité (usure et crevaison) et le confort (boyaux + 25mm)
Collage : bande adhésive Tufo, pas de problème d’encollage et de très bon retour par des triathlètes (semi-pro) et d’un coureur FFC  qui roule en montagne et dans l’arrière-pays niçois sans aucun problème
Patins de freins : BBB CarboStop, usure assez rapide mais très efficaces
Réception des roues, au déballage elles ont magnifique du travail soigné pour un prix contenu. A la pesé (avec serrage) elle annonce 60g de plus qu’annoncées. Montage des boyaux pour une mise en forme, sans collage et après avoir installé des extensions de valve de 30mm. Le montage est assez raide, il faut de l’habitude et pas d’arthrose dans les pouces, je laisserais faire mon copain.
Dix jours après, montage définitif, les boyaux n’ont quasiment pas perdu de pression, contrairement aux Victoria (dixit mon bouclard). Installation des bandes adhésives Tufo, après un léger ponçage à la laine de verre et un dégraissage (liquide Swalbe je crois), en fait ce n’est pas plus dur que de monter un fond de jante tubeless, il faut être précis et trouver la bonne tension du ruban lors de la pose.
Montage des boyaux, la dizaine de jours de mise en forme à rendu le boyau un peu moins raide, et là grâce aux bandes adhésives plus de problème avec la colle qui bave de partout, tu montes le boyaux avec 1 bar de pression (pour le mettre en forme), tu le place bien sur la jante, tu vérifies de chaque côté l’alignement des flancs et tu fais tourner la roue pour vérifier que celui-ci est bien centré, quand tout est OK, tu tires sur la bande de protection qui laisse la partie collante adhérer au boyau, tu gonfle à 8 bars et le tour est joué. Tu fais rouler la roue au sol en faisant des appuis latéraux.
Descente dans le Var pour 12 jours d’entrainement et l’essai sur le terrain de mes nouvelles jantes.
Préparation du Vélo
Marque : MERIDA Scultura Team SL + SRAM 11V + jantes Fullcrum Racing Zero alu (premier modèle) monté avec des Continental GP S4000 23mm
Montage des RC38T en ayant mis 20ml de préventif dans chaque boyau, changement des patins de frein. Vérification des pressions  7,5 bars à l’avant, 8 bars à l’arrière.


Le départ de mon point de villégiature commence par une descente de 400m avec une pente moyenne à plus de 11%, imaginer mon inquiétude, ça va freiner ? Le pneu ne va pas déjanter sous la pression ?  Je sais ça peut paraître débile mais …….
Allez je me lance, prudent, la vitesse augmente, freinage bref et répétitif,  bonne surprise ça freine et même plutôt bien, avec du mordant en plus. Premières sensations, les roues ont rigidifiées le vélo, j’enchaine la première monté, difficile de sentir une différence avec mes Fullcrum dans une pente de 6 à 8%. Les kilomètres défilent, une fois lancé sur les partie roulantes on sent nettement une amélioration du rendement, les relances sont plus franches surtout en danseuse et le confort accru, les imperfections de la route sont mieux filtrées (boyaux + 25mm ?!!) je vais même m’arrêter à deux reprises pour vérifier si je n’étais pas crevé a l’arrière après des passages très abimés. A l’entame d’une belle descente de 8 klm je vais enfin savoir,  le vélo est plus stable, le train avant est moins vif (verrouillé), au fil des virages je commence à prendre confiance, je roule à plus de 45 klm/moyenne et il y a de belle enfilade de virage bien serrés qui nécessitent de bien rentrer l’épaule intérieure,  je suis un peu surpris par la réaction du train avant, la mise sur l’angle est différente, on a l’impression que celui-ci est plus flou, mais à la vitesse ou j’enchaine, je dirais « à postériori » plus confortable, le rond du pneu permet de prendre plus d’angle sans forcer, alors qu’avec les  GP 4000S en 23mm s’était plus raide, plus remuant. Coté freinage, alors là bluffé je suis, du mordant, un freinage endurant même avec des pointes à plus de 70 klm/h. Il faut respecter le protocole, freinages courts et répétitifs, en bas de la première descente je mes suis arrêté pour vérifier la température, la jante tout juste chaude, pas de soucis.  Sur 90 klm vont s’enchainer 3 belles montées suivi de 3 descentes plus ou moins rapides et/ou tortueuses, mes craintes ont disparues et j’attaque sans retenu. Les premières sensations sont plus que positive, dans les pentes à plus de 10% je ne peux pas dire car je ne suis pas un grimpeur dans l’âme et j’en ch… avec n’importe quelles roues.  Le seul point en retrait, le mistral me gratifia d’un vent latéral assez fort et  je sentais parfaitement la pression dans les jantes,  j’étais vraiment  scotché, je relançais sans pouvoir tenir le rythme.
Conclusion en comparaison avec mes Fullcrum:
Rendement : supérieur lors des sessions de roulage (> 30 klm/h), meilleur transfert de l’énergie de pédalage, meilleur relance très sensible lors de la mise  en danseuse grâce à une meilleure rigidité latérale
Confort : supérieure grâce aux boyaux et à la dimension de 25mm
Freinage : une très grosse surprise, du mordant et une très bonne puissance, pas un seul signe de fadding, supérieure sur route sèche (mouillée pas testé), j’avais eu de très bon retour sur les patins BBB CarboStop et je confirme, à noter une usure rapide de ces patins mais au vu de la qualité du freinage fourni, c’est du TOP
Moins : plus sensible au vent latéral, un peu moins bien dans la zone de roulage 20-25 klm, on sent qu’il faut relancer pour passer un cap
La crevaison : je suis partis du principe, que les crevaisons sont peu fréquentes, que le préventif façon tubeless traite 80% des crevaisons (expérience VTT) je pars donc juste avec un petit tube de préventif, sinon ça sera Allo Taxi.



dimanche 27 septembre 2015

Offroad Granitic Morvan

Voilà un type d'épreuve qui me rappelle l’époque où je courais au sein du Team PSL,  plusieurs participations à l’épreuve OffRoad de Cassis et quelques courses Morvandelles aux souvenirs très boueux.  Mary, Jean-Marc  et JP semblaient partant pour une plongée dans "le pot de chambre" de la France dixit JM, malheureusement  JP se désistera pour raison personnel.

Cet Offroad mélange les formules courses 60, 40 et Kid et des Rando de 75 à 15 km, bonne initiative pour rentabiliser une telle organisation.  Nous optons pour la formule Raid-75 afin de profiter au maximun de notre sortie
Ne pouvant partir la veille, c’est un réveil  programmé sur 5h30 qui va  me tirer du lit, je vous parle pas de l’état (la tête dans le c...).  Après avoir expédié un petit café avec deux pancake et une banane, je mets le contact à 6h03, pfff  j’avais tablé sur 5h50, le GPS annonce  une arrivé à 8h09,  ça va être chaud,  le départ groupé du Raid 75 est prévu à 8h15. Mode « speedé » enclenché, il fait encore nuit et la température extérieure est de 10°. Je suis parti depuis  une heure et je viens de passer Auxerre,  le timing devrait être bon,  le jour se lève et les premier rayons de soleil apparaissent,

J’arrive à la Roche-En-Brenil sur les coups de 7h45, je me gare sur un vaste parking champêtre, peu de véhicule pour l’instant,  le thermomètre affiche 4°  "whoua ça caille",  mais la journée s’annonce ensoleillé.  Je file aux inscriptions ou il n'y a pas foule à cette heure matinale.




Retour à la voiture ou je croise JM et Mary qui viennent d’arrivés. J'équipe le vélo de la plaque, vérifie la pression des pneus puis je m'occupe du pilote, après un bon massage à la crème chauffante, cuissard court,  sous-vêtement  à mailles, maillot manche courte + manchettes.  En descendant sur l’aire de départ on sent bien la fraîcheur, il est 8h12 on retrouve Sandra et son copain qui s’inscrivent sur la rando  60 qui part dans 1h00. Sur la ligne de départ ont doit être une petite cinquantaine ?!!  on va pas se gêner,  on y retrouve quelques têtes connus du club de Lardy
Go,  cette première  partie est relativement facile pas de grosses difficultés, les pourcentages sont soft, on enchaine les chemins forestiers  assez roulant  et les singles tournicotant qui nous rappel Larchant par endroit.  La  fraicheur matinale fait monter  la buée dans les lunettes. JM a fini par me lâcher, tandis que Mary à décrocher, faut dire que j’ai du mal à récupérer de mon levé aux aurores, je dors sur le vélo,  impossible de mettre du rythme, mais le parcours est ludique tout va bien.

Après un dernier single montant un peu plus marqué j’arrive au premier ravito,
JM est arrivé il y a peine 2 mn,  malgré un roulage en marmotte il n’a pas creusé beaucoup d’écart, l’effet 29’’ sur un tel circuit.
Première  collation, je papote avec les organisateurs et s’est repartit, JM a filé avec les gars de Lardy, je ne le reverrais plus.  Deuxième secteurs  jusqu’au second ravito, toujours le même type de terrain, on sillonne de grande forêt de pins,  en enchaînant,  monté descente et quelques singles tournicotant autour des blocs de granit, mais toujours du soft, ont est pas  à la Granit.
La végétation est bien verte mais le terrain est relativement sec,  est-ce bien le Morvan ?!! ce n’est pas les quelques flaques d’eau croisés et les quelques traversés de gué qui  vont ralentir la cadence.  Tout sur la plaque ou presque, je passe le petit plateau pour être alaise dans les singles serrées et sur quelques raidars, mais juste pour se dire , il faut en garder, au cas où !.




Arrivé au Lac de Saint-Agnan , second ravito et point de bifurcation du 40-60-75,  je roule seul depuis au moins 40’ et mon réveil matinal est enfin digéré, je tape dans le buffet, bananes, abricots secs et pain d’épices, La charcuterie et le fromage je laisse ça aux autres. Je repars  sur la boucle spécifique du 75,  le chemin s’élève par un chemin forestier longeant une forêt de pins et surplombant  le lac, la température est idéal, le soleil a bien réchauffé l’atmosphère.  Autan vous dire que le copieux va commencer,  toujours les mêmes enchaînements mais tout va devenir plus dur ET plus ludique,  les singles plus long finissent par vous user même si ils ne sont jamais très techniques.
Les raidards se durcissent  augmentation de la pente et apparition de beaux pierriers, les ruissellements des eaux de pluies ont laminés les pentes,  par endroit le terrain est rendu fuyant  à cause de la présence de sable à gros grains et le rendement s'en ressent.

Les descentes rapides sont un grand moment d’éclate, vous me connaissez, lors des freinages appuyés mes plaquettes sont à l’agonie et le levier de frein devient dur (fadding).  A mi-parcours  arrive The SINGLE, un pur moment de bonheur dans un sous-bois peu fréquenté, il a dû être ouvert pour le raid,  ça monte, ça descend ça tournicote autour des mini-bloc de granit sur un terrain très exigeant de type pierriers,  il faut relancer en permanence  pour passer toutes les cassures qui se présente sous votre roue avant,  la trace met à profit toutes les irrégularités du terrain, jamais de forte pente, mais du TONIQUE,  à la sortie les bras sont bien fatigués et on finit par une belle descente rapide et assez cassante pour arriver sur une route ou des gars de l’organisation font la signalisation,  En arrivant sur eux je me met à hurler  « PUTIN QUE C’ETAIT BON »  je les remercie, je les aurais presque embrassé, ENORME je vous dit.
Je reprends mes esprits et continue mon chemin,  cela fait 1h30 que je roule totalement seul, un  gros délire (pensée pour JP)  un gars me rattrape ?!! je ne l'avais pas vu au départ,  en me doublant il me lance « Super parcours »  je lui répond « le pied ».
Je tente de prendre sa roue, mais il  roule fort le bougre, arrive la première grosse monté de la journée, le truc pour JP en somme,  monté raid, technique à souhait et longue, je tente de le suivre, mais impossible, je force sur les pédales, je suis tout à  gauche, rien n’y fait,  mais ce n’est pas possible je suis scotché ?!!
la pente s’élève encore et le terrain est de plus en plus fuyant, j’ai le cardio a 190 et les cuisses qui vont exploser, je mets pied à terre et vois mon nouveau compagnon s'éloigner,  après une centaine de mètre  j’aperçois un mur  qui répond au doux nom du rocher de la Perouse,  premier portage de la journée en vue,  ma fréquence cardiaque est encore élevé et je progresse difficilement sur ce terrain accidenté, même  le portage pourtant court va être difficile. 

Arrivé en haut, jolie point de vue, je fais une pose et sort un petit gel coup de fouet, Et là ?!!!!!  Mais il est trop CON  le Patoche,  habitué au mono-plateau et obnubilé par la volonté de suivre le gars, j’en ai oublié de tombé le 36, je me suis cramé comme un abruti.  Je repars, je vais mettre un bon quart d’heure pour retrouver mon rythme,  sur ce secteur je vais me perdre  et mettre 5’ à retrouver la bon chemin,  la banderole placé assez loin de la bifurcation flottait au vent et était quasiment invisible, se sera le seul problème de signalisation de la journée, c’est un sans-faute.  


Petite pose photo pour prendre un rosbeef sur pattes.  Arrivé au ravito de la boucle du 75, intimiste dirons-nous,  celui-ci est tenu par un  couple ultra-sympa, souriant et  amoureux de leur région,  madame m’annonce que je suis  11éme, aucune importance, mais cela fait toujours plaisir. Il me conseille de bien me restaurer car il  y a encore deux gros morceaux,  au moment de repartir arrive deux gars  avec lesquelles j’échange quelques mots sur le  magic single, apparemment ils ont moins appréciés ?!!.  Derniers enchainements pour retrouver la boucle commune avec le 60,  les traversés de guets se multiplient et deviennent plus larges histoire de vous rafraîchir les idées,  les flaques d’eau se font plus nombreuses et certains secteurs  gardent les séquelles des pluies de ces derniers jours, de petits ruisseaux se forment au milieu des chemins,   « le Morvan is back».
Toujours les mêmes enchaînements, larges chemins forestiers, singles , traversé de hameaux et de prairie, agrémentés autour du hameau de Vaumarin,de deux beaux raidars bien longs et cassants,   qui vont me valoir de pousser à deux reprises le vélo, non sans avoir fait le maximum pour aller jusqu'au, mais trop c'est trop, n'est pas JP qui veux,   les cuissots commencent à durcir un peu. Les quelques singles ludiques et les descentes rapides typé DH (virages relevés) te font oublier la fatigues .

Arrive le dernier ravito peuplé de Maya l'abeille En repartant je commence à être bouchonnée par des randonneurs du 60 et du 40  quelques passages ludiques sont un peu gâchés, mais bon j’ai eu ma dose et j'ai les jambes moins fringantes,  les « sauter » me demande un peu plus de temps.  Panneau 3 klm, j’arrive sur un groupe juste au moment d’emprunter un single descendant,  bon là ils sont à l'arrêt, j’essaye de les passer mais en vain,  dommage  je ronge mon frein, le single élargie je double tout le groupe en forçant un peu,  zut il en reste un, pas décider à me laisser passer, sortie du single qui débouche sur la dernière descente qui va s'avérer être assez longue, on entend la musique et le speacker, le final est proche,  il entame la descente, et  balaye le chemin de gauche à droite, je suis sur son porte bagages scrutant la moindre ouverture,   il serre la trajectoire à gauche la plus propre,  j’enquille à droite sur le cassant, survolant les cailloux, à sa hauteur je me retourne vers lui et lui fait un petit sourire (dans ma tête : tu joues ?)  on va rester côte à côte sur une bonne centaine de mètres, arrive une partie cassante, soit il a des couilles et ça va être chaud ou il  va lâcher,  j’écarte les coudes et mets quelques coups de pédales,  bon il lâche,  je passe le cassant à bloc.... fin de la descente il reste 1klm deux panneaux  à gauche « retour difficile et courses », à droite « retour facile », à gauche toute, petite montée avant d'enchaîner sur un dernier single tournicotant, en surplomb de la carrière et de son étang, l’aire d’arrivée est toute proche,  belle cerise sur le gâteau ce single, qui finit par une mini descente et le passage sur une passerelle en bois,  et la surprise,  je retrouve le groupe que je viens de doubler et le gars avec qui j’ai fait la descente,  à un moment je pense m’arrêter et discuter, mais vu les regards noir qu’ils me lancent je change d’idée, à priori  il aurait crever et chuter dans la partie finale. 
Passage de l'arche, stop chrono,  Distance : 74,8klm  Déplac. : 5h20  Total : 5h47, Moy : 14.00 klm/h   D+ : 1757m
J’arrive pendant  la remise des trophées dans une ambiance champêtre et bonne enfant, on est loin du Roc d’Azur, prêt de 700 participants sur les deux jours,  tout le monde a le sourire, car franchement  la redécouverte du Morvan  fut une belle journée de VTT à partager. 

Je cherche JM, personne, je prends mon plateau repas, soupe, charcuteries, fromage blanc et gâteau de semoule, JM arrive il a été se changer,  il a pris deux gamelles et à encore la lèvre ensanglantée, il y a des jours comme ça, mais il a le sourire,  il va chercher son plateau et me rejoins,  au bout d’une vingtaine de minutes ont voit passer Mary qui file directe à la voiture ?!!
Je vais laver le vélo et remonte me changer,



Petit clin d’œil à Sandra et à Mary (merci pour les photos) qui  a eu des problèmes de transmission (décidément) mais elles ont le sourire  les nanas.
Je me change, range le vélo et retour sur Paris. Un super terrain de jeu à seulement 2h00 de Paris, à consommer sans modération mais sans eau

Remerciement à toute l’organisation au top et d’une extrême gentillesse, et aux traceurs (des enduristes dans l’âme) qui ont sus nous sortir un tracé équilibré avec quelques singles au TOP 

dimanche 20 septembre 2015

Bleau le retour

La Renard’Yerres ne m’inspirant pas, je décide d’abandonner JP à la découverte de cette rando méconnue et pourtant à deux pas de chez nous, pour retrouver notre forêt préférée, cela me démangeais depuis quelques temps et la pluie incessante de ces derniers jours a fini  par me convaincre.  Contrainte horaire oblige, je décide de me faire une petite sortie tonique en reprenant La Pat-track d’origine agrémentée de quelques singles de nos parcours hivernaux


J’arrive sur le parking quasi désert vers les 8h10,  le soleil commence à pointer ses rayons mais la température est fraîche 8° au compteur.  La zone de Barbizon est bien humide et de nombreuses flaques d’eau jalonnent la route et les chemins. Go,  direction les hauts de la Sole par le départ classique en passant par la route du milan, la végétation est dense et humide, mais retrouver nos petites singles me file la banane,  sur les premiers raidars, je constate les effets de l’érosion due aux fortes pluies de ces dernières semaines. Sur les hauteurs les singles sont beaucoup plus secs, mais les ronces te lacèrent la peau, enfilade des singles habituels avant de descendre vers l’Hippodrome,  la zone permettant de rejoindre la vallée de la Solle a particulièrement souffert et de nombreux arbres à terre rendent la progression chaotique.  Reprise des singles pour filer sur le secteur du Mont d’Ussy, le vélo file entre les arbres, voir même les caresses « de trop près ».  le terrain est au top, le sable encore humide garde un bon rendement (pour du sable),  aucun vélo et aucun randonneur croisé depuis mon départ, quel pied.  Sur la zone de free-ride je vais croiser deux vététistes en pleine discussion sur la trajectoire à prendre, moi je m’en pose pas et j’envoi, avec la forme tout passe, Nikel.  Direction Mont Aigu  par le single qui longe la route du Tiercelet ,  les raidards pour monter sur le single en surplomb sont impraticables, il y a des marches creusées  par le ruissellement  qui nécessitent de poser le pied à terre,  le soleil brille et les chemins sont toujours aussi déserts 
 j’enquille le single pleine bille pour rejoindre le secteur de l’Hermitage et enchaînement qui nous mène après un petit raidillon sur des platières pour la pose habituelle, je vais pour la première fois me faire l’enchaînement sans poser le pied à terre.  Direction Franchard puis la route du long Boyau  via la descente du Polygone,  les fougères sont tellement denses que  je suis obligé de poussé sur les manettes de freins et de maintenir fermement le guidon sous peine de se faire désarçonner. Remonté par la terrible grimpette de la route du sommeil,  toujours aussi dure mais la forme est bonne.  Direction le secteur du rocher de la reine et sa superbe platière, malheureusement pas au programme, quel dommage!! sniif   Remonté  directe par le GR, avec une petite boucle par les basses plaines.  L’enchainement des trois raidards pour rejoindre le secteur d’Apremont se fait sans baisser de rythme, même pas mal, encore quelques petite rochers  à enrouler  une petite descente et retour au parking par la route des gorges.   Super matinée solo,  il est  11h30, contrat rempli,  je n’ai pas trainé sur le coup  41Km pour 2h36 de roulage et un temps total de 2h45. A consommer sans modération